- Marie, la féminité assumée -
La danse a toujours tenu une place primordiale dans ma vie, autant psychologiquement que physiquement.
J’ai d’abord commencé par la danse classique pendant 15 ans, en explorant en parallèle les danses urbaines et notamment le dancehall (et l’afro). C’est autour de mes 12 ans que j’ai découvert les clips des artistes jamaïcains et les chorégraphies des danseurs et danseuses dancehall. Ça a été le coup de foudre ! D’abord dans ma chambre puis dans les cours, j’ai commencé à me former auprès des différents danseurs, réguliers ou de passage dans la capitale.
J’y ai découvert une réelle passion, une révélation en tant que femme : l’empouvoirement féminin, l’appropriation de son corps, de sa féminité propre et individuelle, et la liberté de mouvement et d’interprétation. Autant de choses qui m’ont permis un lâcher-prise psychologique et un épanouissement au-delà de mes attentes.
Au même moment, j’étais en étude pour devenir professeure d’espagnol. Le rapport ? L’enseignement évidemment !